Faciliter chez le bénéficiaire le processus visant à trouver en lui-même les ressources pour lui permettre de dépasser ce qui le limite.
La peur de ne pas se reconnaître dans les yeux des autres est immobilisant. Nous avons tous connu ces amis qui lorsque nous tentions de modifier notre comportement étaient présent pour nous ramener sur les rails de ce qu’ils pensaient que nous devrions être. «Je te connais|. Tu n’es pas comme ça. Ce n’est pas toi.» Il est des fois où c’est peut-être pour notre bien, et d’autres (le plus souvent) où c’est pour leur confort.
Savons nous vraiment qui nous sommes ? Sommes nous plus que la somme totale de nos actes ? Ce joug placé sur nos épaules par nos soins est un des freins à notre épanouissement . Croyant que c’est la meilleure solution, nous empruntons des masques et jouons à être un personnage devant les autres. Peut-être était-ce alors la meilleure des choses à faire. Nous voilà prisonnier de ce qui fût un mécanisme de défense salvateur. Condamné à rejouer ce scénario de peur de perdre la face. Devant qui ? Cet autre…
Dit comme ça effectivement, on pourrait presque en rire. C’est pourtant vrai. L’estime de nous-mêmes, tant il est parfois peu abondant trouve des ressources dans les yeux de cet autre. Ce qui blesse n’est pas tant que nous nous soyons menti. C’est que nous ne gardions pas cette facette la rassurant. Un prix élevé pour se retrouver en présence de deux insatisfaits devenu dépendant l’un de l’autre.
Aimer l’autre c’est le laisser libre. C’est lui offrir la possibilité de se tromper et l’aimer tout de même. Ce fâcheux coup de bâton: «Je te l’avais bien dit.» cache en filigrane un: «Fie-toi à moi comme autorité.» prétextant nous éviter de souffrir. C’est leurs souffrances qu’ils cherchent à éviter. Le secret du bonheur c’est de le cultiver, à chacun de cultiver le sien. Nous en sommes le seul responsable.
Rien de ce qui peux nous arriver de pire ne peut égaler la douleur rencontrée lors de notre naissance. Cette expérience est tellement douloureuse que nous construisons ensuite notre vie tout autour de cette peur. Peur de plus de douleur. Nous allons vers ce qui nous semble être la plus grande économie possible de cette dernière et la cultivons. Si nous osions prendre le risque de vivre la réalité de ce «qui» nous sommes réellement. Le voyage intérieur n’est-il pas le plus beau de tous les voyages ? Si nous substitutions le «Où vais-je ?» par «Qui suis-je ?», ou «Ne suis-je pas ?», notre vie serai différente ?
Pourquoi ne pas tenter d’être un peu plus soi, au détriment de toutes ces choses formatant ce « JE » lattant ? Est-il besoin de plus de douleur pour réaliser que nous sommes plus que la somme de nos actes ? Plus que le produit de l’éducation de nos parents ? A chacun sa réponse.
(« Le corps physique« )
Comme un caillou dans la chaussure
La suite des pré-tests::
L’autorisation (…) manière douce.
Quel est l’objectif d’une séance ?
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